lundi 24 novembre 2014

La côte sud de Lima : Nasca (Pérou)

(Mardi 18)
     Nasca, c’est le mythe péruvien ! Comment ces lignes et ces dessins ont-ils pu être tracés par l’homme avec cette qualité de précision il y a plus de 1000 ans, alors qu’ils ne sont visibles que du ciel ?
       Nous avons glané quelques réponses en 2 temps : le premier en visitant le planétarium d’un hôtel dédié à la mémoire de Maria Reiche, une Allemande qui a consacré sa vie à la découverte et la sauvegarde de ces lignes.
      Le second en prenant nous-même un petit coucou pour survoler ces lignes. Les petits ont joué à la « chasse aux dessins » pendant une demi-heure !

NB : Pour la petite histoire, malgré les moyens modernes d’investigation, on ne sait toujours pas avec certitude la signification de ces lignes et de ces dessins ; l’hypothèse de tentatives de communication avec les dieux, notamment de la pluie, semble la plus probable.
     
L'homme-hibou
Le singe
L'arbre et les mains
Le colibri

       Concernant la ville de Nasca elle-même, celle-ci ne vit que pour « les lignes » : tout à l’intérieur de la ville le rappelle : dessins au sol, peintures au murs, abris-bus,...
      Sur les conseils de notre charmante hôtesse, nous avons visité le marché local tout près de l’hôtel, principalement de fruits et légumes. Tom et Bruno ont testé les coiffeuses péruviennes : on va dire que c’est moins pro qu’en France… mais bon, la coupe de cheveux coûte 10NS (environ 3€) !


      Enfin, nous avons croisé pas mal de francophones pendant ces 24h à Nasca, entre autre une autre famille avec 2 petites filles de 6 et 9 ans, réunionaises : elles ont vite improvisé un cache-cache et un loup avec Tom et Lise autour du planétarium. Dommage que nos directions pour les jours suivants étaient différentes…

dimanche 23 novembre 2014

La côte sud de Lima : Huacachina et Ica (Pérou)

(Dimanche 16 et lundi 17)

     Huacachina, c’est à 5 mn en taxi de Ica et c’est en fait une oasis, c’est à dire un étang entouré de palmiers (et d’hôtels) au milieu des dunes de sable.
    
    Les points négatifs, ce sont la couleur de l’eau (qui ne donne franchement pas envie de se baigner), le bruits incessant (le jour) des buggies qui emmènent les touristes dans le désert et l’ambiance hyper-touristique. A rajouter, mais uniquement pour nous, le très mauvais choix d’hôtel : un bungalow (franchement sale) à 30 mètres d’un bar qui s’est donné des airs de boîte de nuit jusqu’à 3 ou 4 heure du matin, avec un réveil un peu trop matinal par une meute de chiens à 6 heures. Bref, la nuit fut mauvaise…
     


      Les points positifs, c’est ce phénomène naturel qui permet à l’eau de rester à cet endroit précis où il ne pleut que quelques heures dans l’année (Ia région d’Ica est un des endroits du globe les plus secs), ce sont ces dunes de sable immaculé, qui se dévalent en surf des sables : les enfants ont adoré, même si la glisse ne vaut pas celle sur une bonne poudreuse !

On vous met une photo des surfeurs :


Et en prime la première vidéo du blog, c'est plus parlant (et rigolo)...



    L’autre clin d’œil, c’est la rencontre par hasard d’un camping-car belge et de ses propriétaires, un couple à la retraite qui a tout vendu en Belgique il y a trois ans pour acheter ce véhicule et démarrer de grandes vacances à Buenos Aeres : leur objectif est de rallier le Canada d’ici 3 ans, malgré l’âge qui commence à leur jouer des tours de santé et les kilomètres du camping-car. Le couple était accompagné de leur fils, venu les aider à déplacer le camping-car depuis Cusco. Cette rencontre nous a permis, quelques minutes avant le dîner, de discuter en français et ça fait du bien, surtout à Tom et Lise !

     Le lendemain, direction Ica, ville assez importante, toujours au milieu du désert, sans buggy mais avec les taxis et les klaxons ! Au programme, repos, découverte de quelques plats typiques, balades en centre-ville et surtout, achat des billets de car pour les 2 destinations suivantes : Nasca et Cusco.


La côte sud de Lima : Paracas (Pérou)

(Vendredi 14 à dimanche 16)
      Pour nous rendre au Machu Pichu, nous avons décidé de prendre l’autocar, qui, faute de trains (comme au Mexique), reste, avec l’avion, le seul moyen de voyager loin.
      La sortie de Lima nous montre, comme à Mexico, une étendue de maisons, jusque sur les côteaux de montagnes, enfin plus précisément un mix de maisons pas finies, d’abris en dur et de cabanes…


      Et à notre grand étonnement, une fois sortie de la ville, rien : des dunes de sables sans rien dessus ; du minéral sans rien d’organique. Et ce pendant 3 heures de route le long de l’Océan Pacifique.
      
     Notre première pause est à Paracas, un village où 40% de la population vit de la pêche et 60% du tourisme. Les 2 attractions majeures sont les Iles Balletas et la réserve naturelle nationale de Paracas.
     Nous nous levons tôt pour prendre un des 10 hors-bords (chacun pour une cinquantaine de touristes) et nous partons bons derniers avec une heure de retard sur l’horaire. Mais l’attente en valait la peine : sous un ciel qui se dégage progressivement, nous découvrons l’archipel d’îles qui hébergent pas mal de phoques et de pingouins et des milliers d’oiseaux, parmi lesquels des pélicans (aux becs multicolores), des fous de bassans, … Nous comprenons du guide anglophone que ces îles fournissaient quantité de guano il y a quelques années. Nous avons adoré approcher cette faune tranquille d’aussi près. Ambiance de visite différente de Rio Lagartos mais toujours aussi passionnant.


    
      A peine débarqué de notre fusée flottante, nous nous engouffrons dans un vieux car pour aller visiter la réserve naturelle. Et nous nous retrouvons dans le désert de dunes de sable balayé par le vent. Le chauffeur-guide nous emmène découvrir quelques plages magnifiques, dont une de sable rouge et la visite se termine dans un petit village avec une petite plage pour se baigner, 5 pêcheurs et 5 restaurants (à touristes) : ça tombe bien il est midi bien tassé !


    

     Le soir, un peu en retard et sans billet de bus, nous nous faisons emmener à Huacachina par un ami du propriétaire de l’hôtel : 1 heure de route tranquille et la découverte de l’existence de stations d’essence « pirate », où notre chauffeur achète 3 gallons d’essence à un particulier derrière un grand portail, qui vient remplir le réservoir avec un grand seau d’essence, avec un linge pour filtrer. Notre chauffeur prendra quelques éclaboussures d’essence sur sa chemise en aidant à la maneuvre…

dimanche 16 novembre 2014

Lima (Pérou)

      Nous venons de passer 4 jours à Lima (arrivée lundi 10/11). On retrouve pas mal de similitudes avec Mexico City (organisation des rues perpendiculaires, bâtiments coloniaux, façades des bâtiments rénovées et arrières délabrés, muchos autos y personnas. Le truc qui marque, c’est le bruit incessant des klaxons : l’ensemble des conducteurs liméins communiquent entre eux en permanence grâce au klaxon : et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont tous très bavards. En centre-ville, il ne se passe pas plus de 10 secondes sans qu’on entende un coup de klaxon, 24h sur 24 ! C’est assez usant au quotidien : la question est : arrive-t-on à s’y habituer ? pas en 4 jours en tout cas…

     Globalement, nous avons trouvé le centre-ville de Lima légèrement plus agréable à vivre que celui de Mexico : il n’y a pas les innombrables balayeurs et pourtant les rues sont plus propres, les trottoirs et les routes sont en bon état, tout semble plus harmonieux.

     Pendant ces 4 jours, nous avons pu nous balader et visiter :  
- - le centre historique et ses bâtiments coloniaux colorés, avec les balcons à l’espagnole (fermés et en bois sculpté)




- - le magnifique couvent San Francisco : quelle richesse amenée par l’ordre franciscain espagnol ! Malheureusement aucune photo de l'intérieur autorisée…


-   - le musée de la gastronomie (nous savons tout maintenant sur le maïs, le quinoa et la pomme de terre !),
- - le musée Larco : évolution de la céramique depuis 2000 ans BC jusqu’à 1500 ans AC et exposition d’arts funéraires (bijoux, textiles, instruments de musique) avec des explications en français !



-- le Circuito Magico del Agua : un parc dédié aux fontaines d'eau, avec un spectacle son et lumère en soirée,


-  - le quartier plus chic de Miraflores et sa plage de ... galets (déception chez les enfants !). 


     Nous en avons profité pour parfaire la panoplie de chaussures des enfants car après 2 mois de voyage : Lise a cassé ses sandales et ses tongs, Tom a aussi cassé ses sandales (dans un tourniquet !!) et il prend l’eau dans ses chaussures fermées MacKinley supposées résister à la pluie !!! Au final, Lise ne veut vraiment pas lâcher ses sandales donc nous testons la superglue et Tom non plus ne veut pas quitter ses sandales donc nous essayons un 2e tube de superglue ! Bruno n’est pas confiant, nous verrons …  Nous aurons quand même trouvé des tongs de remplacement (rose évidemment !) et des chaussures de randonnée chilienne (toujours pas Goretex, ils ne font pas de modèle enfant, quel dommage !). Nous espérons être prêts pour les pluies prévues dans les montagnes de l’est du pays ! A suivre …

    Enfin, nous avons testé un type « d’arnaque » auquel nous ne nous attendions pas : nous avons croisé dans la rue Pepe, un artiste peintre septuagénaire sympathique et bavard, ayant vécu 8 ans à Paris comme peintre à Montmartre. Comme il parlait français, nous avons sympathisé, il nous a montré ses peintures, nous a donné quelques informations et conseils sur les choses à faire au Pérou. Comme nous parlions gastronomie, il nous a proposé de nous montrer quelques plats typiques péruviens au marché de Miraflorès et finalement, il nous a emmené dans un restaurant et nous a conseillé sur les plats à prendre. Nous avons certes fait un excellent repas… à la fin duquel Pepe s’est fait inviter spontanément ! Au final, nous avons passé un moment assez agréable qui s’est terminé de manière inattendue… 

Blog de Tom

       Juste un "post" pour vous dire que Tom a créé son blog, sur lequel il travaille depuis quelque jours voire quelques semaines.
      Nous avons créé un lien hypertexte sur notre blog en haut à droite (au dessus du "Qui sommes-nous"), pour y accéder et la même chose chez lui pour passer à ce blog.
      Normalement, tout le monde peut y laisser des commentaires alors n'hésitez pas : la première préoccupation de Tom quand on arrive dans un endroit susceptible de disposer d'internet, c'est de se connecter pour vérifier les mails qu'il a reçus et, depuis la  création de son blog, les commentaires laissés par les lecteurs.
      De notre côté, nous sommes contents car 1/ ça le fait écrire, 2/ ça l'occupe, 3/ ça l'oblige à structurer ses textes et donc sa pensée, 4/ ça lui fait faire un peu d'informatique, 5/ ça le rapproche de ses repères en France et ça lui fait donc énormément de bien côté "cafard". Bref, vous l'aurez compris, ce blog est important pour Tom : Merci de vos commentaires.

Bilan du Mexique (Mexique)

       Au final, nous avons passé un très bon mois au Mexique. La première impression de « prise à la gorge » par la masse populaire bruyante d’une des rues piétonnes principales de Mexico a été estompée par les jours qui ont suivi : nous avons retrouvé le calme de la province, des montagnes, des plages touristiques désertées en cette période.

      Nous avions également l’appréhension de l’insécurité. Comme il ne nous est rien arrivé, ce sentiment d’insécurité s’est également envolé, principalement dû à la jovialité et la gentillesse des Mexicains que nous avons croisés.

       Il reste que le Mexique n’est pas au niveau de la qualité de vie de la France, mais il y fait bon vivre quelques semaines, malgré l’eau non potable, les nids de poules (voire d’autruches !) innombrables des routes, la signalisation très approximative partout, les innombrables raisons de laisser un pourboire, …

       Nous retenons que les Mexicains sont plutôt cools (sauf les taxis et les conducteurs de Mexico), gourmands (ils mangent toute la journée, à priori principalement hors de chez eux), dopés au coca cola (il est plus facile de trouver une bouteille de cola que d’eau !), plutôt coquets (beaucoup de femmes portent une robe blanche traditionnelle brodée de fleurs), bruyants (sono, travaux, véhicules divers, vente à la criée,…), ils adorent les squelettes et les têtes de morts qui rigolent, brasser du béton et au moins 10% d’entre-eux portent un uniforme et sont le plus souvent armés !

      Encore merci à Amélie et Benoît qui nous ont bien aidés pour découvrir ce pays ou tout au moins quelques régions, car il nous reste Uaxaca, le Chiapan, la Basse Californie,… bref, on aurait pu rester 1 ou 2 mois de plus sans problème pour poursuivre nos découvertes.


     Et comme pour les parcs américains, s’il y en a qui hésitent à prendre l’avion pour le Mexique pour les prochaines vacances, n’hésitez plus, il n’y aucune raison pour cela !