(mardi 13 au vendredi
23)
Voilà 2 noms
d’îles qui évoquent le soleil, le rêve, les vacances, l’évasion… et bien, nous
y sommes ! Nous commençons à être loin de la métropole car nous avons
maintenant 11 heures de décalage horaire.
Nous passons les 3
premiers jours à Papeete, capitale de Tahiti, la plus grande des plus de 250
îles de la Polynésie Française. L’objectif premier de ces 3 jours est plutôt
administratif car il nous faut déposer nos 4 dossiers au consulat de Chine pour
obtenir nos visas nécessaires à nos 10 jours de passage en RPC (République Populaire de Chine) en mars (les
visas n’étant valables que 3 mois, nous ne pouvions pas les demander en
métropole...). Et bien en 3 jours, nous n’avons quasiment fait que cela !
Nous nous sommes tout de suite mis au rythme polynésien… On exagère un peu,
mais la chaleur humide ne nous a pas vraiment aidé à être efficace ; même
les locaux trouvaient qu’il faisait chaud ! Du coup, nous avons sillonné
un peu dans Papeete, qui n’a rien d’extraordinaire, sauf ses habitants qui
semblent tous très sympathiques : sourires, fleurs dans les cheveux,
discutant facilement (en roulant les « r »), tutoiement obligatoire,…
On se sent bien instantanément (nous imaginons les Polynésiens arrivant à Paris
et prenant le métro : ça doit être la douche froide assurée !). Ah
si, l’autre facteur qui a plombé notre efficacité, c’est que le Tahitien arrête
de vivre entre 17 et 18 heures (voire avant), du coup ça limite la journée si
on démarre un peu tard le matin…
Vue de Papeete depuis le port
La pirogue, sport national tahitien |
Nous visitons également
le Musée de la Perle (la perle de culture (la noire) est la 2ème source de
revenu après le tourisme), très explicatif et très démonstratif, avec des
personnages en cire et surtout une multitude de perles de toutes formes, tailles
et couleurs. Et nous testons notre première plage polynésienne, au PK18 (ça
veut dire à 18 km de Papeete), avec un aller-retour en bus qui passe… de temps
en temps, on ne sait jamais vraiment ! Ce n’est pas la plage des Sables
d’Olonnes ou de Saint-Gilles (en Vendée), côté taille, mais l’eau chaude transparente, les
poissons multicolores, les coraux, tout cela fait quand même du bien.
La perle noire, la fierté de la Polynésie |
Enfin, nous sommes
invités chez la famille que nous avions croisée furtivement à San Pedro de
Atacama (nord du Chili) : Nadine nous avait donné quelques bonnes infos
par mail depuis et même réservé la pension à Pape’ete pour nous et là, elle
nous a concocté un des nombreux plats locaux : le carpaccio de thon. Et
c’est excellent ! Merci à eux pour leur accueil et leur aide.
Le vendredi,
départ pour Moorea, à environ 30km au nord-ouest de Tahiti. L’île, en forme de
cœur, est plus modeste que Tahiti (60km de périphérie) et réputée plus sauvage,
avec de nombreuses plages, notamment du côté ouest où nous avons réservé un
bungalow, les pieds dans l’eau.
Nous louons une voiture
pour les 2 premiers jours, pour faire le tour de l’île et emprunter l’unique
route qui s’enfonce vers le centre, vers un belvédère. Ces 2 excursions se
font sous quelques averses (nous sommes dans la saison des pluies, qui est donc
la période creuse du tourisme) et avec quelques piqures de moustiques qui nous encouragent
rapidement à nous réfugier dans notre bungalow ou dans l’eau chaude à 20 m du
bungalow.
Les 2 baies de Moorea depuis le belvédère... sous la grisaille ! |
Le mardi, nous
avons prévu de nous lever tôt pour faire une sortie kayak afin d’aller voir des
raies et des requins pointes noires : au réveil, c’était le déluge… qui a
duré toute la journée. Nous sommes juste sortis sous la pluie et au milieu des
terrains et de la route inondée pour aller au restaurant le soir goûter le
mi-cuit de thon (c’est divin) et le mahi-mahi (dorade coryphène) à la sauce
curry-coco (c’est à se damner également). C’était notre unique rayon de soleil
de la journée !
C'est beau mais c'est un peu trop mouillé ! |
Mercredi, grand
jour pour Tom et Lise : ils vont passer un peu de temps avec un dauphin
(nous avons anticipé les cadeaux d’anniversaire 2015 …). Un avis de tempête est
murmuré pour le début d’après-midi, mais nous ne verrons qu’une courte averse
avant le pique-nique. L’alerte a quand même fait fermer les loueurs de kayaks
et autres embarcations pour aller voir les raies et requins que nous avions
raté la veille : « caramba, encore raté ! ». Pour les
enfants, nous sommes sûrs qu’ils ont passé un super moment avec Cocoa : ils
étaient pendus aux lèvres du soigneur et ils sont revenus avec plein d’étoiles
dans les yeux ! Ils ont également eu des explications sur les coraux, la
faune et la flore du lagon et même visité le centre de soins des tortues
marines.
C'est quand même mieux quant il y a soleil !! |
Jeudi, dernier
jour pour tenter les raies et les requins. Si la journée démarre très
agréablement, permettant à Tom et Lise de pêcher pendant que nous allons
admirer les coraux et poissons du lagon en masque et tuba avant le
petit-déjeuner, le milieu de matinée voit une nouvelle heure de déluge de
pluie ! … avant que le soleil ne revienne réchauffer l’après-midi. Du
coup c’est parti : kayak, masques et tubas et direction le spot de raies à
3-4 km de notre bungalow. Nous ne verrons qu’une raie à notre arrivée sur le
spot puis plus rien pendant une petite heure de plongée. Quand ça ne veut pas,
ça ne veut pas !
Maigre consolation :
nous croisons 2 raies sur le chemin du retour et apercevons un aileron de
requin pointe noire qui se renfonce dans l’eau cristalline. Et nous rentrons
avec un magnifique coucher de soleil devant notre chez-nous : nous n’en
aurons eu que 2 pendant notre séjour à Moorea…
Voilà, vous en avez vu presqu'autant que nous ! |
Vendredi, soleil et ondées avant notre retour
sur Papeete pour découvrir notre location des 10 prochains jours : un
catamaran, qui doit nous emmener visiter les îles Sous le Vent, toujours dans
l’archipel de la Société, mais plus à l’ouest, avec Bora bora, Tahaa, Raiatea, Huahine...
Malgré le temps,
nous gardons un super souvenir de Moorea, avec son lagon poissonneux, ses montagnes
arborées, son unique route dégradée, sa flore magnifique, ses habitants
hyper-sympathiques (vous entrez dans 3 boutiques et vous avez vite fait de
griller 1 heure à discuter… sans rien acheter !). La forme de l’île est en
parfaite osmose avec le sentiment qu’on se fait d’elle en la découvrant.....