Yosemite (Les States)

Arrivée tardive à Yosemite (prononcez Yossémiti), mais spectacle grandiose, avec des montagnes immenses et en même temps tout près… Des structures granitiques également inexistantes (à vérifier) en France, du style « une coulée » solidifiée de roche depuis le sommet de la montagne jusqu’à la route, quasi lisse, avec rien dessus (ni arbre, ni plantes, ni lichen) ! Et avec le soleil couchant entre les sommets, c’était magique ! En revanche, ce qui était moins magique, c’était la recherche de la place de camping, à la nuit tombée (malgré nos bonnes résolutions d’arriver avant 18h00 pour se donner de la marge… ). Il faut dire que c’est vendredi soir et que beaucoup de monde afflue vers ce parc. Mais on a réussi (sur une place handicapée, en laissant une autre libre…)

Samedi, réveil glacial (on n’a pas de thermomètre, mais quand on arrive presque à faire de la buée en soufflant dans le camping-car et que les 4 couvertures étaient à peine suffisantes, ça veut dire qu’il fait froid !). Donc départ tôt (encore une fois, de mieux en mieux) pour arriver au centre du parc : la Yosemite Valley. Il s’agit d’une forêt de pins, chênes, séquoias,… coincée entre des montagnes quasi-verticales. Là encore, c’est du jamais vu et du grandiose.

Départ pour une petite rando et là : petite déception : la sécheresse a tari les chutes impressionnantes, a vidé le Mirror Lake, dans lequel se reflétaient les parois à pic autour, il y a encore 7 ans. Et puis au retour de la rando, mauvaise surprise : tous les campings sont « full » (certains se réservent 5 mois à l’avance…) : il nous faut donc ressortir du parc pour trouver un camping… ce sera plus cher, mais on a pu profiter de la piscine, et parfois, on se demande si les enfants ne trouvent pas ça mieux que les somptueuses montagnes…

Dimanche, nouvelle entrée dans Yosemite. 2 balades au programme : la première pour (re)voir des séquoia géants : ils sont toujours aussi impressionnants ! en plus, on peut en traverser un, qui a été taillé "en porte" il y a 150 ans à la fin de la ruée vers l’or. La seconde, pour monter sur un dôme granitique (celui qui nous avait impressionné à notre arrivée la veille). Et de là-haut, panorama 360° sur les montagnes et une des plus hautes plaine d’altitude des USA. On a pu entendre les hélicoptères tourner beaucoup ce jour-là et du haut de notre perchoir, on a vu 2 fumées signes de départ de feu ; c’est la maladie de ce parc apparemment…