dimanche 23 novembre 2014

La côte sud de Lima : Paracas (Pérou)

(Vendredi 14 à dimanche 16)
      Pour nous rendre au Machu Pichu, nous avons décidé de prendre l’autocar, qui, faute de trains (comme au Mexique), reste, avec l’avion, le seul moyen de voyager loin.
      La sortie de Lima nous montre, comme à Mexico, une étendue de maisons, jusque sur les côteaux de montagnes, enfin plus précisément un mix de maisons pas finies, d’abris en dur et de cabanes…


      Et à notre grand étonnement, une fois sortie de la ville, rien : des dunes de sables sans rien dessus ; du minéral sans rien d’organique. Et ce pendant 3 heures de route le long de l’Océan Pacifique.
      
     Notre première pause est à Paracas, un village où 40% de la population vit de la pêche et 60% du tourisme. Les 2 attractions majeures sont les Iles Balletas et la réserve naturelle nationale de Paracas.
     Nous nous levons tôt pour prendre un des 10 hors-bords (chacun pour une cinquantaine de touristes) et nous partons bons derniers avec une heure de retard sur l’horaire. Mais l’attente en valait la peine : sous un ciel qui se dégage progressivement, nous découvrons l’archipel d’îles qui hébergent pas mal de phoques et de pingouins et des milliers d’oiseaux, parmi lesquels des pélicans (aux becs multicolores), des fous de bassans, … Nous comprenons du guide anglophone que ces îles fournissaient quantité de guano il y a quelques années. Nous avons adoré approcher cette faune tranquille d’aussi près. Ambiance de visite différente de Rio Lagartos mais toujours aussi passionnant.


    
      A peine débarqué de notre fusée flottante, nous nous engouffrons dans un vieux car pour aller visiter la réserve naturelle. Et nous nous retrouvons dans le désert de dunes de sable balayé par le vent. Le chauffeur-guide nous emmène découvrir quelques plages magnifiques, dont une de sable rouge et la visite se termine dans un petit village avec une petite plage pour se baigner, 5 pêcheurs et 5 restaurants (à touristes) : ça tombe bien il est midi bien tassé !


    

     Le soir, un peu en retard et sans billet de bus, nous nous faisons emmener à Huacachina par un ami du propriétaire de l’hôtel : 1 heure de route tranquille et la découverte de l’existence de stations d’essence « pirate », où notre chauffeur achète 3 gallons d’essence à un particulier derrière un grand portail, qui vient remplir le réservoir avec un grand seau d’essence, avec un linge pour filtrer. Notre chauffeur prendra quelques éclaboussures d’essence sur sa chemise en aidant à la maneuvre…

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