(Vendredi 14 à dimanche
16)
Pour nous rendre
au Machu Pichu, nous avons décidé de prendre l’autocar, qui, faute de trains
(comme au Mexique), reste, avec l’avion, le seul moyen de voyager loin.
La sortie de Lima
nous montre, comme à Mexico, une étendue de maisons, jusque sur les côteaux de
montagnes, enfin plus précisément un mix de maisons pas finies, d’abris en dur
et de cabanes…
Et à notre grand
étonnement, une fois sortie de la ville, rien : des dunes de sables sans
rien dessus ; du minéral sans rien d’organique. Et ce pendant 3 heures de
route le long de l’Océan Pacifique.
Notre première
pause est à Paracas, un village où 40% de la population vit de la pêche et 60%
du tourisme. Les 2 attractions majeures sont les Iles Balletas et la réserve
naturelle nationale de Paracas.
Nous nous levons
tôt pour prendre un des 10 hors-bords (chacun pour une cinquantaine de
touristes) et nous partons bons derniers avec une heure de retard sur
l’horaire. Mais l’attente en valait la peine : sous un ciel qui se dégage
progressivement, nous découvrons l’archipel d’îles qui hébergent pas mal de
phoques et de pingouins et des milliers d’oiseaux, parmi lesquels des pélicans
(aux becs multicolores), des fous de bassans, … Nous comprenons du guide
anglophone que ces îles fournissaient quantité de guano il y a quelques années.
Nous avons adoré approcher cette faune tranquille d’aussi près. Ambiance de
visite différente de Rio Lagartos mais toujours aussi passionnant.
A peine débarqué
de notre fusée flottante, nous nous engouffrons dans un vieux car pour aller
visiter la réserve naturelle. Et nous nous retrouvons dans le désert de dunes
de sable balayé par le vent. Le chauffeur-guide nous emmène découvrir quelques
plages magnifiques, dont une de sable rouge et la visite se termine dans un
petit village avec une petite plage pour se baigner, 5 pêcheurs et 5
restaurants (à touristes) : ça tombe bien il est midi bien tassé !
Le soir, un peu en
retard et sans billet de bus, nous nous faisons emmener à Huacachina par un ami
du propriétaire de l’hôtel : 1 heure de route tranquille et la découverte de l’existence
de stations d’essence « pirate », où notre chauffeur achète 3 gallons
d’essence à un particulier derrière un grand portail, qui vient remplir le
réservoir avec un grand seau d’essence, avec un linge pour filtrer. Notre
chauffeur prendra quelques éclaboussures d’essence sur sa chemise en aidant à
la maneuvre…
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