Bilan du Pérou

        En premier lieu, on a quitté le Pérou sans savoir d’où venait l’expression « c’est pas le Pérou ! ».

      Une fois encore, au bout d’un mois, on n’a pas vraiment l’impression d’avoir eu un rythme de sénateur. Nous avons dû parcourir plus de 3000 km, principalement en bus, avec quelques réveils très matinaux, ce qui concoure à cette impression de course un peu permanente...

     Globalement, toutes les facettes du Pérou nous ont bien plu : les campagnes avec ses paysans qui labourent à l’aide des boeufs, la jungle, le Machupichu, les îles de roseaux, les sites et les restes de villes incas. Nous avons découvert ces immensités désertiques le long de la côte pacifique que nous n’avions pas imaginées avant d’arriver.

     Les points moins sympa du Pérou, que nous avons trouvé sont :

- les voitures en ville, avec leurs klaxons incessants et leur irrespect des piétons,

 -l’absence de formalisation des prix : quasiment rien n’est affiché, pas de  facturette : on a souvent l’impression que le prix est à la tête du client.

- ainsi que l’absence de notion de finition dans l’esprit péruvien, ce qui donne concrètement 90% des maisons visuellement en travaux (c’est aussi lié au système d’imposition sur les locaux, proche de celui de la Grèce), des tas de gravats partout (y compris au milieu des rues) dès lors qu’on s’éloigne des endroits touristiques et pas grand chose qui fonctionne parfaitement : les robinets, l’électricité, la télé, la voirie…

     Le point remarquable, c’est l’identité péruvienne très forte qui se voit tout les jours au travers des tenues vestimentaires traditionnelles portées par les femmes (majoritairement âgées mais pas que…).

     Enfin, les péruviens nous ont semblé plutôt avenants, ce qui n’est pas forcément un sentiment partagé par toutes les personnes rencontrées, mais il est vrai qu’une grosse partie de l’économie péruvienne repose sur le tourisme : cela explique sans-doute certains sourires de façade ressentis…

      Dernier point qui n’est pas (que) lié au Pérou (quoique ce pays semble très visité par nos compatriotes), mais à notre façon de voyager : nous avons bien amélioré notre « technique de rencontre » d’autres Français, notamment en favorisant les hostels (auberges de jeunesse), en cherchant à plus communiquer et bien sûr aussi grâce au hasard ! Nous allons tenter de continuer sur cette voie pour les prochaines destinations.