Puno et le lac Titicaca (Pérou)

(du mardi 2 au jeudi 4)

        Nous quittons tôt Cusco en direction de Puno, avec un bus touristique, qui nous arrête à plusieurs points d’intérêt sur la journée. Entre autres, la visite d’une église d’un petit village, qui tient la réputation d’être la chapelle sixtine de l’Amérique du Sud. Ne connaissant pas cette dernière, nous ne validerons pas cette réputation mais force est de reconnaître que cette église est somptueuse, avec les murs et le plafond peints intégralement, en style italien mais fait par des artistes péruviens, de l’école de Cusco, le tout surmonté d’autels et de retables dorés magnifiques (désolés, nous n'étions pas autorisés à prendre des photos et nous avons eu un CD, sauf que notre petit Mac n'a pas de lecteur CD ... mais vous pouvez chercher des photos en tapant Andahuaylillas dans un moteur de recherche).

     Nous faisons également une halte sur des ruines inca, ancienne véritable réserve de céréales de la région, ainsi que sur les ruines d’un site pré-inca, dans lequel Tom teste un tunnel de 14 mètres de long …

Tom sur la piste des pré-Incas ...

      En point d’orgue de cette journée, l’arrêt au point culminant du trajet, à 4338 m, avec à côté les montagnes qui grimpent à plus de 5000m ; paradoxalement, il ne fait pas froid et les neiges éternelles sont assez rares.

      Les paysages de la Cordillères des Andes sont grandioses et magnifiques.

       Puno est une ville en bordure du lac Titicaca, qui ne présente pas un grand intérêt touristique. Sur les conseils de Xavier, un ancien collègue d’Anne (la sœur de Bruno) qui fait en ce moment le tour du monde en camping-car, nous prenons l’option d’aller passer une nuit sur une des 85 îles flottantes en roseaux d’Uros.

       

       Nous sommes accueillis chez Cristina et Victor, qui proposent de faire découvrir leur petit paradis (le mot n’est pas trop fort) aux touristes. L’espace de 24 heures, nous découvrons comment est construite l’île (des roseaux entassés sur une quinzaine de blocs de racines de roseaux attachés entre eux), comment l’île est entretenue régulièrement, comment sont récoltés les roseaux, comment ils pêchent depuis plusieurs générations (au filet) ; nous essayons également les tenues locales. Le hasard fait que nous passons ce moment en même temps que Christelle et Jean-Philippe, un couple de Cannois, ainsi que Yoyo et Chen, un jeune couple Taiwanais. Nous avons passé un super moment avec eux, avec en prime notre première partie de Uno internationale avec les enfants.

Victor explique comment l'île est fabriquée

3 tout petits poissons pour la pêche du jour !

      Le lendemain, avant de partir, Cristina a confectionné une barque exprès pour Tom, pour lui montrer la technique de fabrication et lui a demandé, à son retour en France, d’en fabriquer une et de lui envoyer la photo. Pari tenu !

A trois pour la démonstration de fabrication de barque pour Tom...

        Là encore, les enfants (et nous aussi) ont adoré ces 24 heures uniques au monde : pied nus sur une île, des cabanes, des bateaux, des déguisements,… Tom nous a demandé de revenir vivre ici, à la fin de notre tour du monde. Pour l’instant, on ne prend pas ce pari-là !…

Tom ... dans son élément !